what a waster sleeping at MET (BUSY)

Messages : 122 Date d'inscription : 13/07/2009

« When he wakes up in the morning
He writes down all her dreams
Reads like the book of revelations
Or the Beano or the unabridged Ulysses. »

Il n’était qu’une heure de l’après-midi et Francis s’était finalement affalé sur les marches du Metropolitan Museum of Art. Bizarrement, c’était un des rares lieux qu’il avait l’habitude de redécouvrir à chacune de ses escales new-yorkaises, d’ailleurs il avait finalement retrouvé le chemin comme par automatisme, comme si finalement, le jeune Abernathy avait cette ville dans le sang.

Pourquoi être venu jusqu’au musée, du moins, sur les marches du musée? Il n’en avait aucune idée. En fait, il n’avait plus vraiment d’idée. Il n’était que treize heure, la ville était à moitié vide, la moitié de la population travaillant, et l’autre n’ayant pas la nécessité de travailler. Et Francis faisait partie de cette seconde catégorie. Il n’avait pratiquement aucun amis qui était en ville ce jour-là et il s’embêtait considérablement. Sa mère l’avait mis à la porte de leur maison lorsqu’il lui avait affirmé qu’il n’aimait pas Chanel. Ne connaissant pas grand-chose à la ville, étant quasiment asphyxié par ces bâtiments tout en hauteur, il avait rapidement trouvé refuge dans un bar. Et oui, il avait trouvé un bar ouvert de bonne heure. Ou alors était-ce lui qui l’avait fait ouvrir? En tout cas il se souvenait d’avoir bu, beaucoup, en compagnie d’un type qui était censé faire le ménage ou une de ces choses dont il ne comprenait pas grand-chose. Ensemble ils avaient bu, joué aux cartes, parlé politique, mais surtout littérature. Et il était treize heure quand, finalement, Francis s’échappa de cette malsaine obscurité à la recherche d’un endroit où s’amusait.

Évidement il ne s’amuserait guère au musée dans son état. Francis tenait bien l’alcool depuis le temps qu’il buvait et testait ses limites. Et ce jour là, sous le soleil assommant, il était dans cet état où le monde nous échappe, où les lumières, les bruits sont à la fois assommant et étouffés. Il était dans sa bulle et il fallait qu’il se concentre sur les lèvres des personnes qui lui parlaient pour pouvoir comprendre ce qu’on lui disait. En réalité, il était encore maître de ses actes et paroles, bien qu’on aurait pu croire à l’odeur qui se dégageait de lui qu’il était complètement ivre. D’ailleurs il commençait à détestait sa propre odeur. Ce mélange de thé, de tabac et d’alcool irlandais. Sans ses amis de grand luxe, on l’aurait peut-être prit pour un de ces sans domicile fixe qui comblent leur vide dans l’alcool. Cette pensée lui était atroce.

Les jambes allongées, la main dans la poche de son trop épais manteau, l’autre tenant la cigarette qu’il portait à sa bouche et qui le distrayait lorsqu’il s’afférait à former des nuages artistiques de fumée. Il était bien. Il se sentait foutrement bien. Le soleil lui chauffait délicatement la peau. Il n’y avait plus tous ces adolescents exaspérant pour prendre leur salade sur les marches en pensant qu’ils perdraient ainsi tous le gras qui ballottait sur leurs hanches. En réalité Francis détestait les deux célèbres écoles du quartier, jamais il n’aurait accepté de mettre un pied dans Saint Jude. C’était peut-être une des raisons pour laquelle il était resté dans son internat anglais. Mais ça n’avait pas d’importance. Il était dans sa bulle. Personne pour le dérangeait. Personne ne viendrait lui demandait ce qu’il faisait là. Il n’entendait presque pas le flux d’automobiles qui défilait devant ses yeux légèrement embrumés.

Tout était calme, calfeutré, il était bien, comme dans ses draps de soie. Et il entendit venir de loin et se rapprochait dangereusement ce bruit de talons. Francis détestait ce bruit. Encore plus lorsqu’il perçait sa bulle de bien-être. Il ne voyait même pas la personne arriver, en fait, il n’osait pas se retourner pour la voir. Il n’y aurait pas porté plus d’attention si la paire de talons ne s’était pas brusquement arrêté net à sa hauteur.

Admin Messages : 139 Date d'inscription : 06/07/2009 Age : 33

© rhcp_csi & unesrin
I know your type
Boy, you’re dangerous
Yeah, you’re that guy
I’d be stupid to trust
But just one night couldn’t be so wrong
You make me wanna lose control
COBRA STARSHIP ; Good girls go bad

Il était près de midi quand l'ignoble sonnerie de Constance Billard sonna. Ignoble dans le sens ou cela réveillait la moitié des élèves qui avaient commencé leur sieste bien avant l'heure, mais son exquis pour tous du point de vue ou cette sonnerie annoncait la coupure du midi. Le paradis des élèves qui pouvaient alors mangeait, se reposer, travailler -ce qui était très rare-, faire les magasin...

Pour Bianca Caldwell, cette sonnerie sonnait merveilleusement bien dans ses oreilles. Elle sortit de classe tranquillement, son blackberry à la main, à continuer de répondre aux messages qu'on lui avait envoyé en cours, en direction des grandes portes de l'école. Une fois les barrières passées, elle fourra son portable dans son nouveau sac à main signé Dior, fit la bise à deux de ses amies qui avaient décidées de secher les cours de l'apres midi pour une virée shopping. Bianca leur avait dit qu'après manger, elle viendrait surement les rejoindre car elle n'avait pas envie de passer les trois heures de cours qui lui restait, à être obliger d'ecouter le professeur à cause de l'absence de ses deux gossip favorites qui pendant toute l'heure, lui parlaient des derniers potins qu'elles avaient entendu.

C'est donc seule qu'elle se dirigea vers les marches du Metropolitain Museum of art, qui était un peu comme son QG étant donné que tout les midis, enfin presque, elle et ses amis se rejoignés ici. Elle acheta rapidement une salade de fruit, n'ayant pas trop envie de manger salée. Et se dirigea vers quelques connaissances afin de ne pas manger seul. Comment dites vous? Bouche trou? Bianca preferait les appellaient , "les amis qui vous aime et donc qui se voilent la face même si ils savent que vous les utilisez". Elle parla de tout et de rien avec eux pendant trois bons quart d'heures, ce qui été assez pour leur faire croire qu'elle était contente d'avoir passé un moment avec eux. Elle les quitta en leur faisant un petit signe de la main et un sourire aux levres et recommença à pianoter sur son portable pour prevenir ses deux amies qu'elles n'allait finalement pas en cours et qu'elle serait ravit de faire les magasin avec eux.

Tout en decendant les marches du Metropolitain Museum, elle regardait autour d'elle voir si elle voyait des visages familier. Evidement, elle reconnu la moitié des personnes qui été la. Des clients de ses parents, des amis de ses parents, des connaissance à elle, des exs, de tout quoi. Ouh mais attendez... Regardez sur qui son regard tomba. Francis! Francais Abernathy. Ses parents étaient amis avec ceux de Bianca. Ils s'étaient recontrés pour la premiere fois il y a au moins quatre ans. Il n'avait pas changé. Toujours ses costumes, sa cigarette à la bouche. Surement ce côté "Je fais genre que je ne m'occupe pas de moi, alors que c'est tout le contraire" qui avait attiré Bianca et qui bizarement, l'attirait toujours. Il était assis sur une des marches et avait un peu l'air d'avoir la tête dans les étoiles. Elle s'approcha de lui, faisant claquer ses talons pour qu'il l'entende arriver. Il ne pris pas la peine de se retourner. A quelques centimètres de lui, elle se recula assez rapidement. Pourquoi? Hum, si je vous dit "alcool" vous comprendrez? En effet, Francis sentait l'alcool, mais quand je dit sentait, c'est vraiment "sentir" dans le sens "je sens beaucoup et pas qu'un peu l'alcool!" Elle rigola toute seule et sortit « Un peu d'argent pour une autre bouteille? » Elle rigola mais pas de façon méchante. Plutôt d'une facon qui voulait dire "Toujours le meme à ce que je vois". « Je suis sur que tu es pret a toucher les etoiles avec ce que tu as bu! Enfin, rien que l'odeur me laisse penser que tu as vider une sacrée bouteille... »

Messages : 122 Date d'inscription : 13/07/2009

« Un peu d’argent pour une autre bouteille? »

Francis se redressa à cette simple remarque. Qui pouvait donc lui parler comme ça? Après tout, il était un Abernathy, le seul héritier Abernathy qui plus est. De plus, Francis avait un sérieux problème avec l’alcool, bien qu’il en riait toujours avec les autres, abordait presque avec plaisir le sujet de l’alcool. Mais jamais on pouvait lui parler comme ça. Mais ce n’est qu’en se retournant, se mettant deux marches en dessous de la personne qui lui parlait, et finalement, il reconnut la Reine Caldwell. Et un sourire illumina son visage, heureux de retrouver enfin un visage familier.

« Je suis sûre que tu es prêt à toucher les étoiles avec ce que tu as bu! Enfin, rien que l’odeur me laisse penser que tu as vidé une sacrée bouteille… »

Pourtant Francis trouvait qu’il avait encore été assez raisonnable. Après tout, il avait encore la conscience de ce qu’il faisait, il avait les idées bien en place, tout ce qui pouvait signaler qu’il avait bu était peut-être le fait qu’il était à moitié perdu dans sa propre bulle. Bon, évidement, il ne se souvenait plus exactement de ce qu’il avait fait. Il se rappelait juste avoir bu avec ce mec qui était censé faire le ménage dans le bar avant la fermeture. Et puis, ils avaient parlé littérature et musique, bref, tout ce qu’aimait Francis. Ou presque.

Francis fit abstraction de la première remarque, bien qu’il n’hésiterait pas à s’en venger une fois le bon moment venu. Après tout, il connaissait Bianca Caldwell, elle pouvait être une vraie garce, ça, le tout New-York devait déjà le savoir, mais elle n’était pas si horrible avec Francis.

« Oh, tu sais, je crois que c’est surtout la bouteille qui s’est vidé sur mon manteau. »

Francis avait prit un air faussement consterné. Après tout, il n’en avait rien à faire de son manteau, il collectionnait les vêtements de la même façon que les livres. D’ailleurs, l’héritier Abernathy eut la bonne idée d’enlever son manteau. Pourquoi? Oh, bah ça, il n’en avait aucune idée. Après tout, il sentait mauvais, il n’en avait pas réellement besoin vu le climat du jour. À vrai dire, le jeune homme avait l’habitude de faire des choses aussi incompréhensibles sur des coups de tête et personne ne cherchait vraiment à comprendre. Et puis, sans ce manteau, Francis se sentait vraiment mieux. Et l’odeur qui se dégageait de lui était vraiment plus agréable. Comme quoi, il ne devait pas avoir bu beaucoup trop après tout.

« C’est bien mieux comme ça, non? »

Francis était tout sourire. Évidement il n’a pas remarqué que sa chemise, impeccablement blanche, était à moitié ouverte. Oh, et puis, après tout, il était en compagnie de Bianca Caldwell, la Teenage Queen du tout New-York, pas en face de la Reine d’Angleterre. Et puis, à tout les coup, elle avait du le voir dans de bien pires situations.

« Alors, ma Bianca, qu’est-ce que tu racontes à ton cher Francis? »

Francis avait finalement mit son bras autour des épaules de Bianca et s’était mit à marcher, l’entraînant avec lui, sur les marches du musée. Bizarrement, Francis avait pratiquement oublié que les marches du musée était le repère des jeunes filles comme Bianca, et que toutes ses amies la verrait en sa compagnie. Ce qui n’était peut-être pas si bien pour ce qui était de sa réputation, marcher sur les marches d’un musée avec un gars qui était déjà à moitié ivre en début d’après-midi, qui jetait son manteau à terre et qui se baladait la chemise entrouverte. Mais après tout, Francis avait besoin de marcher, Bianca était son amie, un peu comme une petite sœur de cœur, ou un truc comme ça.

« Un nouveau Roi? Ou la Reine préfère-t-elle régner seule? »